[RP] Mauradin, guerrier de lumière? [RP]

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Cette histoire commence, comme toutes les légendes, avec un héros. Et comme tout les héros, un Nain bien ordinaire. Mauradin « Jambe-de-fer » n’a pas eu ce que les Nains nomment une enfance heureuse. Son surnom malheureux lui venait de sa jambe gauche, boiteuse et raide comme du bois de fer. Aussi les enfants de son âge n’ont-ils cessé de se moquer de lui durant toutes ses classes (scolaires et même militaires).

Un père alcoolique (mais quel Nain ne l’est pas ?), une mère dépressive et suicidaire, voilà donc dans quel décor « favorisant » notre héros passe sa jeunesse.

Étonnamment, ce dernier décide de devenir Paladin au service de Tyr. Nul ne comprit ce choix au début mais ses professeurs se rendirent à l’évidence rapidement : Mauradin était doué. Il développa une force peu commune et un talent particulier dans le maniement des armes (notamment de la lance). Malgré une enfance horrible et des rapports sociaux proches de ceux d’un chien errant, Mauradin avait décidé d’œuvrer pour le Bien.

Les années passèrent et notre jeune ami s’épanouit auprès de la Confrérie des Paladins. C’est lors d’une mission dans les Terres Infernales qu’il fît la connaissance de Alrea et Miidona. C’était la première fois qu’il voyait des Draeneis. Bien sûr il connaissait la race exilée d’Exodar. Mais la rencontre d’une race dotée d’intelligence était une première. Un doute commença à faire sa place dans l’esprit de Mauradin : les Nains n’ont pas été créés à l’image de son Dieu puisque son Dieu est cessé être omniscient. Comment expliquer la présence des Draeneis ?
Une sincère amitié s’immisça entre Alrea et Mauradin, surtout lorsqu’il la retrouva par hasard sur une plage du continent maudis : Norfendre. Cette dernière lui raconta son histoire et lui ouvrit son cœur. Bien que complètement bourré, Mauradin se rendit compte qu’il ne souhaitait pas seulement protéger son entourage, il désirait de la puissance. Ne plus être ignoré, ne plus être rabaissé…

Il rentra chez lui, près des portes de Forgefer. C’est lors de sa méditation quotidienne qu’on lui apprit que le Roi exigeait sa présence. Sans doute désirait-il le remercier d’avoir ramené sa fille sauve (pas saine car la pauvre avait perdue l’esprit) des profondeurs de la montagne Noire.
Il n’en était rien. La nouvelle lui déchira les entrailles. Le Roi voulait sa mort. C’était tout comme : il l’envoyait en mission chez les orcs pour récupérer son sceptre que ces derniers lui avaient volé de nombreuses années auparavant. Une mission suicide. Le Roi voulait se débarrasser de ce Nain trop doué pour son propre bien. Il devait partir loin du trône et de la tentation de prendre un jour sa place.



Mauradin comprit alors qu’il n’avait plus sa place à Forgefer. C’est son peuple entier qui le rejetait. « Jambe-de-fer » était toujours autant détesté et montré du doigt. Toutes ces années au service de ses compatriotes n’avaient rien changé : il restait un paria…
Et c’est sur ce banc de l’auberge de Bertrand (Bertrand le Tavernier…) qu’il eut sa vision.
Pintalibure…

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@ suivre

génial vivement la suite
je me suis régalée à te lire

Merci beaucoup =)
Je devrais préparer la suite pour le début de semaine...

Génial ton histoire, et ce qui est encore plus génial , c'est que... j'en fais partie !

Bah, pour le moment tu es la seule avec qui j'ai pu RP ^^

Génial ton histoire !!! Vivement la suite

super histoire mauradin vivement la suite effectivement
D'ailleur on devrais tous en faire une ce serais conviviale je pense

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Trois jours se sont écoulés... Mauradin sillonne désormais les terres maudites d'Outreterre. Sa mission officielle (renforcer les liens entre différentes tribu considérées comme barbares et s'en faire des alliés) n'avait rien de contradictoire avec sa VRAIE mission: retrouver la Pintalibure. Une seule gorgée de son breuvage pouvait changer un Nain au point d'en ébranler les fondements d'une civilisation entière. C'était du moins ce que racontait les poivrots de la taverne... Mauradin en avait peur bien sûr mais ne pouvait s'empêcher d'être fasciné, de désirer avec violence ce pouvoir...

Après s'être fait des féroces Grumegueules un soutien inéluctable, il se rendit donc dans les marais puants qui bordent la Porte des Ténèbres. Et c'est là qu'il eut son premier véritable indice: Pintalibure serait dissimulée quelque part dans les montagnes, au Nord des marais. Mais ce n'était pas si simple, en effet, l'indice était vague et les montagnes plus que vastes.

Armé de courage et de patience, il écourta temporairement son séjour chez les étranges sporggariens, dont il avait su se faire des amis. Il enfourcha son griffon (don que lui avait fait un Draenei plus tôt en Nagrand) et se rendit dans les Montagnes Trancheuses.

Durant le trajet, il se remémora ses exploits... Après tout, n'avait-il pas réussi là où le Roi était sûr de le voir échouer? Les horreurs des marais n'avait pas eu raison de sa peau, les rhinocéros géants non plus, pas plus que ses imbéciles de gobl'ours... Sa mission était remplit, il pouvait rentrer la tête haute et "satisfaire" son Roi en revenant vivant et victorieux. Mais il lui restait des choses à régler ici.

Oui, il sentait que Pintalibure représenterait plus qu'une relique pour lui.

Dans l'horizon se dessinait la forme des Montagnes, aiguisées comme des lames de haches... Mauradin amorça sa descente. A peine avait-il mit le pied à terre qu'il sentit dans l'air l'odeur la plus immonde qui soit... Le cul d'un troll lui était préférable!! Il se retourna et tomba nez-à-nez avec...

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@ suivre ^^

Avec ! Ah Maura, c'est vilain de faire durer le suspens !

La suite ce soir ou demain, promis

ha oui on veut la suite
c'est pas gentil ce suspens
vivement ce soir

vivement la suite maura on a tosu hate
en tout cas sa reste super comme la première partis

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…avec une saloperie d’elfe ! Ayant du mal à contenir son envie de vomir sur ses mocassins de bouffeur de salade, Mauradin lui décocha une baffe par réflexe. Sauf que sa pogne ne rencontra que du vent. Ethéré qu’il était le bougre ! Nullement effrayé (un Nain n’a jamais peur !), il écouta tronche-de-vent raconter ca qu’il avait à dire.

Apparemment, il l’attendait et était responsable de sa vision au sujet de Pintalibure. Devant ce blasphème honteux, Mauradin porta la main au manche de sa lance. L’elfe changea aussitôt de forme pour prendre l’apparence d’un nain crasseux et barbu.

- Calmes toi l’ami. Je n’ai pris cette horrible forme que pour m’assurer de ta fougue. Seul un véritable Nain peut s’estimer digne de la Pintalibure… L’es-tu ? Nous le saurons bientôt.

Le Nain éthéré dirigea ses pas vers une caverne non loin de là, sans ajouter un mot. Mauradin le suivit, laissant son griffon et son paquetage. Il découvrit une bicoque fort coquette : une peau de bête qui refoulait la mort faisait office de lit, et une pierre creuse servait de pot de chambre (qu’on avait oublié de vider…). L’être qu’il suivait s’assit et l’invita à faire de même. Ils palabrèrent…
De longues heures durant, il lui fut conté la fabuleuse histoire de Pintalibure (qu’il connaissait déjà par cœur). Mais le récit se poursuivit sur un dénouement inconnu. Un certain Marten aurait eu en sa possession la Pintalibure, sans le savoir, et posséderait une forteresse non loin de là. Qu’à cela ne tienne, il allait entrer là-dedans et tout défoncer !
Il devait faire attention, Marten n’était pas un guerrier ordinaire. On ne mesurait pas sa dangerosité par sa puissance physique mais par… autre chose.

Après lui avoir indiqué le chemin menant à la forteresse, le nain éthéré lui fit ses adieux.

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Des mauviettes ! Tous des mauviettes !! Jamais Mauradin ne s’était senti si investi par un combat. En quelques heures, il avait parcouru la distance le séparant de la forteresse, éliminé les gardes lui barrant la route et était désormais à la recherche du maître des lieux. Ce dernier était cependant introuvable. Nul trace ni indice de Pintalibure non plus. Cet imbécile s’était donc payé sa tronche, il n’y avait rien ici !
C’est alors qu’il le vit : un globe oculaire géant flottait devant lui. Il semblait venir de nulle part et faisait dans les 4mètres de haut… La force physique était effectivement sans importance. C’était son pouvoir de paladin qui allait être mis à l’épreuve.
Mauradin saisit sa lance fermement et se lança sur son adversaire. Les coups pleuvaient, le sang coulait, vert, rouge. La bestiole était coriace, elle essuyait les coups de lance sans sourciller, perdant ses tentacules unes à unes. Lorsqu’enfin, notre Mauradin (épuisait qu’il était) entrevit une ouverture sur son flanc (si c’en était bien un…) et frappa ! L’horrible créature poussa un cri à briser votre âme et tomba de tout son poids sur le sol, vaincue.
Utilisant ses dernières forces, Mauradin menaça la gorge de son adversaire de la pointe de son arme :
- Et maintenant Marten, tu vas me dire ce que tu sais !
Il n’eut pour toute réponse qu’un rire gras entremêlait de gargouillis sanguins.
- Ne te surestime pas… nain ! Tu… n’es pas digne d’affronter mon maître. … … Encore moins de prononcer son… nom. Mais si tu tiens tant que ça à mourir, diriges toi… dans la forêt, au sud de ces montagnes… Ta mort t’y… attend su…re…ment…
C’est sur ces mots que celui que Mauradin considérait être Marten s’éteignit.

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@ suivre

Pas mal pas mal du tout j'adore
On attend vraiment la sutie pour savoir ce que ton nain va faire.

allez la suite je vaux savoir
j'adore

Skulltaker a écrit:

Pas mal pas mal du tout j'adore
On attend vraiment la sutie pour savoir ce que ton nain va faire.

Il ne peux faire qu'une seule chose, étant un Nain :

Spoiler:

My god, t'es doué ! Chui jalouse

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Les jours suivants, Mauradin ratissa les montagnes à la recherche de Marten. Plu le temps passait, et plus le paladin se sentait perdu et abandonné par son Dieu.

C’est par une nuit sans lune et sans étoiles qu’il fut réveillé par une meute de loup attaquant son campement. Il s’en défendit, bien sûr. Et c’est là qu’il le vit. Derrière la meute, dans l’ombre des ombres, se tenait un homme à capuchon. Il ne vit pas son visage, mais Mauradin sentait que ce dernier souriait… Cette vision lui fit froid dans le dos. C’était Marten !

La meute ayant perdue la moitié de son effectif, le restant des loups prit la fuite. Mais il ne restait déjà nulle trace de leur leader. Mauradin fit alors la seule chose sensée qui lui vint à l’esprit : il pria. Tyr devait lui envoyé un signe, il était perdu. Mais pour la première fois, Mauradin ne ressentit rien dans ses prières : ni apaisement, ni présence consolatrice… Son Dieu semblait l’avoir vraiment laissé tomber.


De forteresse en forteresse, Mauradin ratissa les terres dévastées. Un changement s’était produit en lui. Chaque coup de hâche, chaque coup de lance semblait plus violent que le précédent. Mauradin n’était plus un paladin emprunt de douceur et de consolation, il était devenu un héraut de la violence destructrice.
C’est dans les combles de la forteresse d’Auchenaï que Marten apparut… Il était là, coiffé de son grand capuchon rouge. Il souriait toujours et son visage était trop angélique pour être véridique. Mauradin comprit qu’il s’agissait d’un mage.

- Je te félicite d’être arrivé si loin, jeune Nain. Tu as su vaincre tes ennemis avec brio.

- Sauf que j’étais tout seul, crétin. lui répondit le nain, conscient du comique de situation.

Le sourire de Marten s’élargit encore. Il sortit de sa robe une pinte à l’apparence simple. Les yeux du nain s’arrondirent comme des soucoupes : Pintalibure !!

- Bois, Nain. Mais sache que si tes lèvres souillent cette coupe, tu en seras à jamais changé. Tu ne seras plus paladin mais… autre chose. Tu obtiendras également ce que tu désires si ardemment : le Pouvoir. Je te donnerai en effet une partie de ma magie.

Mauradin se méfia tout d’abord, puis s’empara de la coupe qui était pleine de bière. Il la vida d’une traite.
Jamais il n’avait bu pareil breuvage. On aurait dit du mithril liquide ! Quel délice !! Puis le noir complet, une douleur, un feu consummant ses entrailles…





Mauradin se réveilla par un matin ensoleillé. Il reconnut la douceur du printemps. Chose étrange car la dernière fois qu’il s’était éveillé, s’était à peine le début de l’hiver. Puis l’épisode avec Marten lui frappa la mémoire comme un coup de masse. Pintalibure gisait à son côté, de même que ses affaires et même son griffon.

Pourquoi Marten l’avait-il épargnait ? Mystère… Ce qu’il savait c’est qu’il n’était plus en Outreterre. Cette forêt ressemblait à celle d’Elwynn. Mauradin fit le tri de ses priorités et décida de retourner à Forgefer. Il devait faire savoir au Roi qu’il était vivant, avait réussi sa mission et ne servirait désormais plus sous son autorité.


Il se ferait connaître sous le nom de Rollan, le nom de son père. Il n’était plus un paladin au service de Tyr mais un simple guerrier spirituel à la recherche de l’homme qui avait modifié son destin : Marten. Il avait deux trois questions à lui poser : que lui avait-il fait ? Qui était-il vraiment ? Et par-dessus tout, quel était la véritable nature de Pintalibure ?

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@ suivre (en fonction des événements à venir avec les autres joueurs)

bien bien !!!
bon vivement que tu ai une suite je veux savoir

une suite une suite je veut une suite raaaaaaaa
C'est si..... fantastique.....j'ai l'impression.... non je lit un vrais roman ce n'est aps une impression

Euuu une suite? Ca me parait chaud vu que je suis un poil occupé cette semaine. Mais au vu des évènement IG, je pense que ça s'impose... Alréa comprendra de quoi je parle

Non ^^ Je ne vois absolument pas !

la fète des brasseurs c'est de sa que tu parle non?

oui, il y a aussi la fête des brasseurs...