Je me prénomme Alréa, je ne suis pas une Draeneï comme les autres. J'ai grandi dans la Lune d'argent, au près de ma mère et de mon père . Oui, se sont des elfes de sang. Du moins c'étaient.... Mais commençons par le commencement. Personne n'a jamais su comment je suis arrivée dans la Malebrèche, c'est le premier mystère de ma vie. Lorsque Arya et Valen m'ont vu, ils ne pouvaient se résoudre à me laisser là, parmis les ossepestes, une attaque de ces monstres m'aurait été fatale. J'avais à peine sept mois. Ils possédaient une belle demeure cachée au fin fond de la lune d'argent. Mais même si je ne pouvais pas être découverte dans ce lieu sûr, ils hésitaient. Et ils hésitèrent durant de longs mois. Mais je grandissais. Auprès d'eux. Ils m'ont toujours dit que c'était à cause (ou grâce selon les points de vue) à mon rire cristallin et à mes yeux enchanteurs qu'ils m'ont gardé. A partir de cet instant, ils savaient quels risques ils prenaient. Mais même sans être leur progéniture, ils m'aimèrent d'une manière divine. Les années passaient et je devins une jeune Draenaï, belle, intelligente et vive. Je passais mes journées à dévorer des livres sur les runes, les sorts, les attaques, et aussi sur mon peuple. Je me voyais tantôt guerrière chevronnée tantôt prêtresse suprême. Pour moi, la horde m'accepterais, je serais le serpent venimeux qui se glisse dans les rangs ennemis, sans difficultés, je serais celle qui leur apporterait la victoire à coût sur ! Mes divagations étaient de plus en plus présentent, et pour mes 16 ans, je voulais me dévoiler au monde, afin que mes parents soient fiers et que mon égo soit satisfait. J'étais tellement naïve.... Supplications après supplications Valen, mon farouche et tendre père finit par céder. Il disait à ma mère :"On ne peut l'enfermer toute sa vie ! Je la déguiserais et quand nous arriverons vers brise clémence, je lui enseignerais l'art de combattre !". Mon père était un paladin exceptionnel, j'avais confiance en lui, mais ma mère en tant que Mage calme et plutôt froussarde, me savoir partie pour apprendre à me battre ne la rassurait absolument pas. Je me souviendrais toujours comment mes yeux absorbaient chaque détail du paysage, observant les créatures, admirant la nature. La première sortie se passa à merveille, et par la suite, chaque dimanche à 13h, nous partions à l'aventure ! Mon père était un peu déçu, il ne me trouvait pas très doué pour le corps à corps... C'est alors que le pire à craindre arriva. Alors que nous jouions dans l'eau claire, un elfe passa par là. Il s'arrêta nous dévisagea. C'était une femme d'une beauté incomparable. Et au lieu d'attaquer ou de prévenir quelqu'un, elle s'avança. Mon père murmura tout bas :"Dahlya". Ce nom réveilla en moi une émotion étrange. Je connaissais ce nom. Dahlya c'est l'elfe de sang qui par on ne sait quel miracle devint chaman. Elle s'approcha de moi, contournat mon père qui entait de me cacher et planta ses yeux dans les miens. Elle ne dit que deux chose : mon enfant, tu a le sang des chamans dans les veines, c'est pour cela que tu aura la vie sauve" puis elle passa son chemin. J'étais pétrifiée, mon père me tira jusqu'à la maison en état de panique. Il poussa la porte ... ma mère était étendue sur le sol. Gisant dans son sang, ses yeux hurlaient encore et sa bouche se tordait en un rictus d'horreur. Un cri puissant et strident retentit. Il me fallut bien 2 minutes pour réaliser que c'était le mien. Mais tout s'enchaîna tellement vite, les gardiens de lune d'argent sortants de partout, mon père me criant :"Fuis Alrea !!!", mes sabots partirent sans même que je les dirige, je courus jour et nuit, jusqu'à m'évanouir. Pour moi, c'était la fin, mais une jeune femme du nom de Charlotte me ramena jusqu'à Hurlevent. Qui a trahit ma famille ? Dahlya ? Impossible elle était encore dans la forêt ... Qui alors ? Je suis aujourd'hui une chaman aguerri, et croyez moi la horde je vengerais les miens, et vous regretterez de m'avoir rejeter... Ma plus grosse quête sera de retrouver le traitre ou les traitres et de les faire payer. Je suis jeune je n'ai que 17 ans, et mes 16 ans baignés dans l'amour seront ma plus grande force. Je suis Alrea, Draeneï de race et Elfe de sang dans mon coeur. Je suis : Alrea, fille de Arya et de Valen.
Suite : La vie reprit son cours, et les mois défilèrent, perdue dans mes pensées morbides, je m'entrainais avec rage afin de devenir plus forte, c'est là qu'un certain Arkaborh croisa mon chemin, ce nain avec plein d'humour me présenta Baldr. Un draeneï.... Depuis ma récente entrée dans l'alliance je n'en avais pas vu beaucoup ... Et donc quels étaient les critères de beautés pour eux? Pas la moindre idée, mais une chose est sure, lui, il était pas mal. Après quels que temps passer tous les deux, notre lien se resserra, et c'est un après-midi pluvieux, dans une auberge bon marché, que chacun se mis à nu (c'est une expression... ^^), sa vie s'avéra plus difficile et plus tragique que la mienne et pourtant, je restais égoïste au point de le laisser au second plan, malgré sa gentillesse et son dévouement. Il promit de m'aider, ce qu'il fit. Recherche après recherche, enfin, nous trouvâme la réponse : Mon père travaille pour les Clairvoyants et il est un tailleur connu sous le nom de Arrond. Mais moi qui croyait que j'allais vivre des retrouvailles, je me retrouve avec une séparation déchirante supplémentaire qui laisse une plaie béante au coeur de mes entrailles. Mais le temps ne s'arrête pas et je dois vivre loin de l'être qui m'est le plus cher.... Peu de temps après je fis la connaissance de Mauradin, un nain d'une gentillesse incroyable et qui sait boir comme il se doit ! Son côté bourru mais doux me plût tout de suite, et lors d'un rendez-vous bien arrosé, je lui raconta toute mon histoire... Etait-ce prudent, je l'ignore encore, l'avenir me le dira.... Et voilà que je reçois une lettre... Je suis sure quelle provient de Mauradin, et il a des ennuis... que faire ? Est-ce enfin fini ? Cette souffrance qui me tiraille ? Le chao dans les esprits ? Les combats sanglants interminables ? Non... Je ne crois pas... La lutte ne fait que commencer, Papa, un jour nous serons réunis...Mais ma vie a changé grâce à deux hommes, et dorénavant ils sont ma priorité...